Pourquoi la psychologie est-elle à l’ordre du jour ?
Pourquoi la psychologie intéresse-t-elle tant de personnes ? La réponse est simple : l’immense développement de la psychologie correspond à un immense besoin. Dans l’état actuel d’un monde désaxé, une recherche s’impose. Un terrain solide de reconstruction doit être trouvé. Le cœur se serre à regarder autour de soi.
Des maladies sont devenues de véritables modes de vie : l’épuisement, la dépression, l’agitation, les sentiments d’infériorité, la crispation, l’agressivité, la compétition hargneuse, l’hostilité, la peur, l’angoisse, la recherche d’une supériorité à tout prix…
Beaucoup de choses primordiales sont faussées la sexualité, l’éducation, le climat social, les valeurs humaines, les religions… Il est pénible de constater que beaucoup d’hommes ne sont rien, face à ce qu’ils pourraient être. Les contacts humains se rompent. La Foule et la masse remplacent l’Individu conscient.
La flânerie est prise pour paresse. La maîtrise de soi disparaît. Le calme et la sérénité deviennent objets de curiosité. Une action supérieure – qui devrait être normale est qualifiée d’extraordinaire. De plus en plus, beaucoup d’hommes ont inconsciemment horreur d’eux-mêmes, sans savoir que c’est là le commencement de toute grandeur… à condition d’en sortir.
Rien sans équilibre !
Il n’y a qu’une solution : trouver un terrain solide de départ. Un seul existe : l’équilibre physique et mental. Sans lui, rien ne peut être accompli. Sans lui, toute plénitude est impossible. L’équilibre est l’outil de la perfection humaine. Tout
déséquilibre coupe l’homme de sa totalité physiologique et psychologique ; et par conséquent, le sépare de son humanité possible.
Toute maladie, toute déficience psychologique, tout déséquilibre, séparent l’homme de lui-même et de ses possibilités. Prenons un simple exemple : si un homme souffre d’une rage de dents, cette rage de dents l’envahit tout entier. Son esprit se concentre sur cette rage et, en dehors d’elle, plus rien n’existe.
L’homme s’identifie alors à cette rage ; il « devient x cette rage. Ces maux de dents le séparent de lui-même, de son travail possible, de ses pensées. Toute lucidité disparaît. La plupart des maladies psychologiques sont semblables à cette rage. L’homme n’agit plus d’après sa lucidité, mais d’après sa maladie. C’est le cas des timides, des agressifs, des angoissés. C’est le cas de personnes atteintes d’idées fixes, de complexes, de crispations, etc…
Notre belle époque.
Beaucoup d’hommes modernes sont inadaptés. Qui dit inadaptation dit contradiction. Qui dit contradiction dit tiraillement. Et qui dit tiraillement, dit angoisse. Une des plus grandes contradictions est celle-ci l’homme est tiraillé entre ce qu’il e est , et ce qu’il croit être.
ll est alors écartelé entre ses tendances profondes ct son comportement extérieur. Et le psychologue constate que, huit fois sur dix, le malade est inadapté, non pas à son travail ou à son époque, mais à lui-même, par les nombreux conflits intérieurs qui agissent en lui.
Notre époque est une époque de refoulement
Ces refoulements sont de puissants facteurs de maladies physiques et psychologiques. De plus en plus, on nous apprend à considérer les instincts comme abjects, surtout dans le domaine sexuel. Mais n’oublions pas que ces instincts restent présents et font leur travail ; qu’ils soient refoulés ou non. Or, si ces instincts sont clairement vus, et sainement acceptés ou rejetés, rien n’est à craindre. Mais le contraire se passe souvent, avec toutes les conséquences possibles
Beaucoup veulent « arriver ». Arriver à quoi ? Il n’en savent rien. Ce qu’ils savent, c’est qu’ils veulent arriver premiers. Premiers en quoi ? Pourquoi? Ou? Ils l’ignorent également. Ils veulent surtout être supérieurs. Pourquoi ? Parce qu’ils se sentent inférieurs. Jamais, probablement, le sentiment d’infériorité ne fut aussi développé qu’aujourd’hui…
L’individu conscient disparaît. L’homme moderne est sollicité, non plus par sa raison ou sa pensée consciente, mais par son émotivité maladive. Les moyens employés sont souvent d’une grossièreté inouïe. Il suffit de voir certains slogans publicitaires, certains journaux, d’entendre certaines radios. Il suffit de jeter un coup d’œil sur I’amoncellement de journaux dessinés, empêchant toute lecture consciente.
Notons bien que toutes ces atteintes sont émotives, et inconscientes la plupart du temps. Il y a donc de quoi être épouvanté, Le bourrage de crâne règne à l’état épidémique. Et ceux qui « tirent les ficelles » connaissent bien la puissance de l’émotivité.
Nous verrons combien le « conscient» humain tient relativement peu de place dans la vie. Si le conscient a la grandeur d’un lac, l’inconscient a l’étendue d’un océan. Nous verrons aussi que beaucoup de maladies proviennent de conflits entre la couche consciente et la couche inconsciente.
Le rôle de la psychologie
Une des grandes tâches de la psychologie est d’aider ‘homme à retrouver son inconscient et de remettre ce dernier en accord avec les couches conscientes de la vie quotidienne. En cela d’ailleurs, le primitif des forêts est infiniment plus « complet » que la plupart des civilisés.
Il faut retrouver un équilibre et une adaptation. Il faut retrouver une vérité et un bonheur. La psychologie est une école de dégagement et de lucidité. Elle dégage des instincts mal compris et mal digérés. Elle permet à ses instincts d’agir normalement, sans que l’angoisse apparaisse.
Elle dégage des éducations mal faites et des religions mal comprises. La psychologie est une école d’aisance et de maîtrise. De sérénité aussi.
Elle permet la connaissance de soi, la recherche de la spiritualité mariée avec la matérialité. Mais pour cela, il faut connaître, Et pour connaître il faut apprendre.
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