Freud ou le père de la psychanalyse
De son vrai nom Sigismund Schlomo Freud, il est né le 6 mai 1856 à Freiberg. Neurologue autrichien, il est le fondateur de la psychanalyse. Sigmund est l’aîné de sa fratrie, composée de cinq sœurs et de deux frères. Il n’est pas élevé dans le strict respect de l’orthodoxie juive. Bien que circoncis à la naissance, il reçoit une éducation éloignée de la tradition et ouverte à la philosophie des Lumières. Il parle l’allemand, le yiddish et semble connaître l’espagnol.
Il passe ses trois premières années à Freiberg, ville que sa famille quitte pour Leipzig avant de s’établir définitivement, en février 1860, dans le quartier juif de Vienne. Freud y réside jusqu’à son exil forcé à Londres en 1938, après l’Anschluss.
Brillant élève, il est le premier de sa classe pendant ses sept dernières années de scolarité secondaire au lycée. Il obtient la mention « excellent » à son examen de maturité en 1873. Après avoir brièvement incliné vers le droit, il se montre ensuite plus intéressé par la carrière de zoologiste. Cependant il choisit la médecine et s’inscrit à l’université de Vienne à la rentrée d’hiver 1873. Il se passionne pour la biologie darwinienne, qui servira de modèle à tous ses travaux.
Il obtient son diplôme de médecin le 31 mars 1881 après huit années d’études, au lieu des cinq attendues. En juin 1882, il s’installe comme médecin praticien, sans grand enthousiasme toute fois. De l’hystérie à la méthode cathartique (1883–1893), de l’hypnose à la cure psychanalytique (1893–1905), et de l’institution psychanalytique en (1905–1920), il aurait marqué son temps.
Freud demeure le chef de file de la psychanalyse, dont il oriente l’évolution. Ses dernières réflexions écrites sont consacrées à étudier et renforcer la psychanalyse sur le plan théorique et clinique. Dans son article « Psychanalyse et médecine » (1925), il invite les non-praticiens à utiliser la psychanalyse. À ce propos, il parle de psychanalyse « laïque » ou « profane », c’est-à-dire, pratiquée par des analystes qui ne sont pas médecins.
Dans les dernières années de sa vie, Freud essaye d’extrapoler les concepts psychanalytiques à la compréhension de l’anthropologie et de la culture.
En 1938, Freud, menacé par le régime nazi, quitte Vienne pour s’exiler à Londres, où il meurt d’un cancer de la mâchoire en 1939. La vie de Freud offre l’exemple d’une ascension sociale progressive depuis la classe moyenne inférieure jusqu’à la plus haute bourgeoisie. Aujourd’hui, grâce à la psychanalyse de Freud, on comprend le fonctionnement de l’esprit et on peut traiter les problèmes psychiques. Tout ce qu’on aurait reproché à cet homme pétillant est de vouloir tout expliquer par la sexualité. Est-ce qu’il aurait raison ?
8 commentaires sur “Freud ou le père de la psychanalyse”