Familles recomposées : Quand la rivalité et les conflits menacent l’harmonie familiale

Dans la culture africaine, il est récurent de rencontrer dans bien de cas, des couples monogames qui vivent harmonieusement leurs vie. Par contre il existe des couples polygames, ou des couples recomposés. Ces derniers vivent des réalités qui parfois mettent à mal l’ambiance familial.

Conflits entre les frères, disputes entre les demi-frères ou sœurs, mésentente entre les enfants et le nouveau partenaire de leur parent. Alors, que faire dans de telles situations si vous êtes parent? Voici pour vous quelques conseils de la psychologue togolaise Barma.

Les familles reçoivent toujours des influences extérieures qui sont susceptibles de déséquilibrer le couple si les assises de base de ce dernier ne sont pas solides pour résister aux tentatives de déstabilisation. Le couple fini par se disloquer et chacun des partenaires cherche son issue.

Dans des familles recomposées, chaque partenaire vient dans le couple avec ses enfants ou non. Des rivalités peuvent naître de part et d’autres. Les parents doivent s’abstenir d’interférer les conflits dans les relations avec l’enfant et dans les relations fraternelles. Pour d’autres types de couples divorcés et remariés par la suite, l’enfant tant à rivaliser l’autre partenaire de son parent, donc naissance de rivalité entre l’enfant et l’autre partenaire ce qui rend la relation complexe.

Pour calmer le jeu, il ne faut pas chercher à prendre la place du partenaire

Le nouveau mari ou la nouvelle mère ne doit pas forcément chercher à jouer le rôle du père ou la mère devant l’enfant estime, dans un interview sur rfi, Jeannette Barma, psychologue clinicienne au CHU campus de Lomé, spécialiste des enfants et des adolescents, Enseignant-chercheur à l’Université de Lomé.

Eviter pour les deux parties de prendre la place du partenaire. Pour finir, ne cherchez pas à prendre la place du partenaire et que la nouvelle femme ne cherche pas forcément à jouer le rôle de la mère il faut considérer l’enfant dans sa juste valeur.

Par Remy BAOYE