Le bélier est bien différent de la vache
Devin qui balance un bélier ne balance pas une vache : disait le sage du village. Faut-il le dire, maintenant, on devient de plus en plus téméraire ou aventureux et on joue dangereusement. Dangereusement on se livre au jeu du héros Icare oubliant que la mort ne se prête pas au jeu. Il faut faire très attention, car il est dangereux de faire ce qu’il ne faut pas faire ou ne jamais faire.
Voici la sagesse livrée par le vieux père: « Devin qui balance un bélier, ne balance pas une 🐄 vache. » Ils le savent bien, nos ancêtres. Généralement, les devins, au cours des sacrifices rituels, après avoir immolé une bête, le bélier en l’occurrence, ils essuient le couteau du forfait sur le flanc de la victime avant de la soulever pour la balancer : ce geste n’est pas anodin.
Mais le devin qui balance ainsi un bélier, peut-il balancer une vache ? La force qui soulève un bélier, la même force, ne peut soulever et balancer une 🐄 vache. Devin qui balance un bélier ne balance point une 🐄 vache. Faut-il me rendre la clé ? Se demanda-t-il. Il prena plutôt plaisir à embellir mieux la dignité de l’art.
Il ne releva point le secret, du moins, cette fois-ci. Néanmoins, il nous invita à retenir que: « l’aiguille ne perfore point le manche de la hache. » Réfléchissons sur cette toile proverbiale qui annonce si lucidement la puissance à ne point braver. Celui qui s’y risque, s’en repent. « Devin qui balance un bélier ne balance pas une 🐄 vache. » Il nous l’a dit.
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