Le suicide au travail
Bonjour chers lecteurs du magazine MONPSYCHOMAG, la forme j’espère🙃✨. Bienvenue à la découverte de ce nouvel article, sans trop tarder commençons. {Sujets sensibles abordés dans l’article.}😊
Le suicide au travail représente un véritable défi pour les professionnels de la santé au travail. Son analyse impose de tenir compte simultanément des enjeux subjectifs du travail et de ses conditions collectives qui restent encore trop souvent opposées.
Le suicide dans le monde du travail est un sujet d’actualité mais controversé et complexe puisqu’il se trouve entre deux monde : le monde de la santé et le monde du travail. Le nombre de suicides en lien avec le travail semble augmenter mais il demeure difficile à évaluer puisqu’il recouvre à la fois des suicides survenus sur le lieu de travail et des suicides survenus en dehors du lieu de travail mais en lien avec une souffrance au travail.
En 2007, le suicide de salariés en entreprise a été fortement médiatisé et a interrogé les entreprises : quelle prévention mettre en place pour éviter que des salariés ne se suicident ? Certaines entreprises se sont focalisées sur le repérage des personnes fragiles pour éviter le passage à l’acte. Cette démarche d’accompagnement des salariés en souffrance psychologique doit nécessairement s’accompagner d’un travail en amont, de la prévention des risques psychosociaux, RPS.
En effet, ce n’est pas le travail en tant que tel qui affecte la santé mentale des personnes qui travaillent mais les conditions dans lesquelles elle réalisent leur travail. C’est ainsi qu’une mauvaise organisation du travail, des ordres et consignes contradictoires, etc peuvent conduire certains salariés à des gestes suicidaires.
Prévenir le suicide c’est prévenir en amont les RPS : analyse des contraintes psychologiques et organisationnelles. Sous ce terme de risques psychosociaux, RPS, se cache en pratique un ensemble de termes et de concepts parfois très différents. Cette expression renvoie éthymologiquement aux risques psychologiques ( individuel) et sociaux ( la société). Les mots travails, contraintes et prévention sont absents de cette définition…
Il est nécessaire de repréciser en quoi consiste la prévention de ces risques psychosociaux. La prévention des risques psychosociaux passe par une analyse des contraintes psychologiques et organisationnelles sur le site de travail.
Cette analyse des contraintes psychologiques et organisationnelles peut se faire selon 4 axes : le salarié se trouve au centre de 4 séries de contraintes psychologiques et organisationnelle au travail qu’il faut analyser :
- les tensions liées à la réalisation du travail
- les tensions liés aux comportements entre acteurs
- les tensions liées aux valeurs et exigences des salariés
- les tensions liées au changement de travail et de son environnement trop récurrent
On stigmatise ainsi l’individu, on évite une approche plus organisationnelle qui pourrait remettre en question le mode de fonctionnement managérial. Les entreprises sont encore dans des démarches de recherche d’indicateurs de stress ( observatoire, reporting, cellules d’écoute, etc) n’analysent pas concrètement les conditions de travail qui stressent les salariés. La souffrance d’une personne a toujours une origine plurifactorielle. Il existe des facteurs prédisposants, des facteurs fragilisants à la fois professionnels et extérieurs au travail.
Il faut mettre en place des éléments qui protègent les salariés, développer la qualité de vie au travail, éviter que les facteurs professionnels soient un facteur précipitant c’est à dire l’élément qui pousse le salarié a prendre sa décision.
Vous avez des questions sur le suicide au travail, et vous souhaitez en savoir plus ? Posez votre question sur notre section « Questions » . Vous pouvez également demander une consultation gratuite auprès de votre magazine africain de psychologie pour être accompagné dans ce sens. Et n’oubliez pas de commenter l’article pour expliquer votre point de vue sur le sujet, que vous viviez cette situation de près ou de loin.
Votre dévoué Rédacteur Wisdom Alexandre BEDE