La fête de Toussaint, quand la tristesse affecte notre état de santé mentale
Le 1er Novembre symbolise la Toussaint, ou encore appelée la fête des morts, All Saint’s day ou All hallows’ day pour les anglais. Cette journée, on se remémore nos morts, on leur rend hommage, on se rappelle des moments passés avec eux, bref ils nous manquent encore plus. Certains acceptent d’être triste, ne serait-ce pour leur rendre hommage, d’autres n’en font rien, se contentant d’attendre que la journée passe.
Ce matin, défilant dans le fil de mes statuts whatsapp, je tombe sur le statut d’une amie qui a perdu son père il y’a de cela cinq ans. Elle lui rendait hommage de façon si touchante que je n’ai pas pu me retenir. Je me suis mise à verser des larmes partageant ainsi sa peine. Je cherchais en vain quoi lui répondre mais il n’y avait au travers de ma gorge que des sanglots étouffés, alors que j’avais besoin de mots. Lui dire que j’étais désolée ? Je suis sûre qu’elle avait sûrement déjà écouté cette phrase un bon nombre de fois. Lui dire qu’il repose en paix? De ne pas être triste ? Que ça va aller ? Je ne trouvais rien à répondre si bien que j’ai juste commenté un simple »Courage ».
Nous avons tendance à craindre la mort si bien que lorsqu’elle frappe notre entourage, elle nous laisse à notre tour sans vie. 2020 a été une année qui nous a montré que la mort pouvait être plus proche de nous qu’on ne le pensait. Que les êtres que l’on chérit aujourd’hui peuvent ne plus être là demain, que la vie ne tient qu’à un fil et aussi que c’est cette même mort qui nous ouvre les yeux.
Aujourd’hui, jour de la Toussaint, le taux de tristesse dans le monde doit être à son summum, pas juste à cause des morts dont on se rappelle mais également parce que ces genres d’occasion nous rappellent les êtres qui ne font plus partie de notre vie mais qui sont toujours en vie. Ces êtres dont la vie a décidé de nous séparer, attendant que la mort ne vienne faire le reste. La tristesse, la douleur font quelques fois du bien, reste à savoir les doser. On a tous le droit d’être triste, d’avoir mal, de ressentir cette douleur, c’est naturel. Mais lorsque ça devient trop lourd à porter n’ayez pas peur ou honte de partager votre peine avec un proche, un ami ou un professionnel de la santé mentale.
Outre cela, ne quittons pas des yeux le fait qu’aujourd’hui marque le début d’un nouveau mois, pourquoi pas de nouveaux objectifs et de nouveaux espoirs ?
Le meilleur s’installe en vous
Sources : Photo, pexels-visionpic-net-1008000