Impact de la reconnaissance au travail sur l’implication
Se sentir reconnu à sa juste valeur a un impact considérable sur la motivation, l’implication au travail… et le bonheur à le faire ! Comment bien utiliser un levier essentiel pour le confort moral de vos troupes, et le vôtre. La pratique de la reconnaissance au travail peut se faire sous 4 angles.
Reconnaître la personne
Une conception existentielle. La conception humaniste et existentielle s’intéresse aux personnes en tant qu’êtres singuliers. Dans cette optique, la reconnaissance porte sur l’individu et non l’employé. Cette reconnaissance s’adresse à Koffi, Espoir, madame T. et non au « responsable de communication » ou à « la comptable ».
Reconnaître les résultats
L’approche comportementale s’intéresse aux résultats effectifs, observables, mesurables et contrôlables du travail. Elle suppose implicitement que l’individu agisse en vue de résultats positifs qui sont le moteur de son activité. La reconnaissance au travail est donc considérée comme une récompense. Le salaire à la pièce, l’intéressement aux bénéfices, la commission, la prime sont les applications directes de cette reconnaissance instrumentale.
Reconnaître l’effort
Dans une recherche menée sur les travailleurs togolais, la psychologue du travail AHNERT Séfako a montré que la reconnaissance au travail a un impact sur l’implication des travailleurs. Les résultats ne sont pas forcément proportionnels aux efforts fournis. Dans un marché déprimé, les salariés peuvent redoubler d’efforts sans que les résultats suivent. Cette conception de la reconnaissance porte sur l’effort, l’engagement et les risques encourus. Elle prend en compte les motivations et l’équilibre psychique de l’individu, ses plaisirs et ses peines. Ici la reconnaissance, indépendante des résultats finaux se vit surtout dans le registre du symbolique.
Reconnaître les compétences
La perspective éthique s’intéresse aux compétences de l’individu, aux responsabilités individuelles, au souci qu’il porte à autrui, etc. La qualité de la relation est mise en avant. Cette conception éthique (qui constitue la base théorique sous-jacente à la reconnaissance de la pratique de travail) prend aussi en compte les valeurs et les principes moraux qui guident une organisation, qu’il s’agisse de l’égalité, de la justice ou de la responsabilité sociale.
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