Audrey KOUBODENA contre le viol
Chaque année, plus de 5% de femmes sont victimes du viol ou de tentative de viol. Le phénomène devient de plus en plus flagrant, malgré les vagues de sensibilisation et de conscientisation. Est-ce un refus de compréhension des agresseurs ? Est-ce que les femmes auraient favorisé ce fléau sans le savoir ? Dans cet article Audrey Koubodena, diplomate, blogueuse, promotrice des droits humains et engagée dans le social apporte sa contribution pour venir à bout de ce fléau.
Monpsychomag : Bonjour Audrey, vous êtes sur le site Monpsychomag. Présentez-vous à nos lecteurs.
Mme Audrey:Je suis Audrey Tifoumnaka KOUBODENA, diplomate et juriste publiciste. Je suis en service au Ministère des Affaires étrangères et engagée dans le social par la promotion des droits humains. Passionnée de lecture et d’écriture, je suis blogueuse à mes heures perdues.
Monpsychomag : Quand parle-t-on de viol ?
Mme Audrey : Le viol est un acte par lequel une personne force une autre à avoir des relations sexuelles avec elle, par violence. Il s’agit de tout acte de pénétration vaginale, anale ou buccale ou de quelle nature qu’il soit à but sexuel imposé à autrui sans son consentement en usant d’une partie de son corps ou d’un objet, par violence, contrainte ou surprise.
Monpsychomag : Selon vous, qu’est-ce qui expliquerait l’augmentation de ce fléau au sein de notre société, aujourd’hui ?
Mme Audrey : Le viol ou les violences sexuelles d’une manière générale ont toujours existé depuis la nuit des temps. Je ne pense pas que ce fléau ait augmenté dernièrement. A mon avis, c’est juste que de nos jours, le sujet n’est plus tabou et beaucoup de filles qui en sont victimes ont le courage d’en parler.
Monpsychomag : Dans « Pourquoi je ne porte que des pantalons » publié le 25 juin 2020 sur votre blog, vous parliez de ce fléau. Quel message précis véhiculez-vous dans cette publication ?
Mme Audrey : J’ai en effet consacré un billet à cette thématique qui est d’actualité, dont le lien est le suivant https://bit.ly/3iYWZO7. Il s’agit pour ma part d’inviter les femmes à ne pas s’enfermer dans le silence lorsqu’elles subissent des violences. En parler, dénoncer les auteurs et chercher de l’aide sont très importants si la société veut éliminer ce fléau.
Monpsychomag : Selon vous comment la société actuelle pourrait-elle réduire ce mal ?
Mme Audrey : La société actuelle pourra réduire le fléau du viol en multipliant des actions comme la sensibilisation dans tous les milieux, la promotion des droits des femmes, l’éducation sexuelle des jeunes pour une sexualité plus responsable, le refus de l’impunité et de la culture du silence, en sanctionnant systématiquement les auteurs de ces actes, entre autres.
Monpsychomag : Merci pour vos apports. Avez-vous un dernier mot ?
Mme Audrey : Je saisis cette occasion pour vous féliciter pour tout le travail que vous abattez, et pour souhaiter plein succès à vos projets. Je vous remercie pour l’attention et j’invite vos lecteurs à faire un tour sur mon blog https://bit.ly/32cr077
Monpsychomag : Merci de nous avoir accordé votre temps et courage à vous pour la suite de vos actions
Mme Audrey: Je vous en prie.
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