Comment briser le silence après un viol ?

Comment briser le silence après un viol ?

Porter plainte est essentiel pour la plupart des victimes de viol dans le processus de leur reconstruction. Pourtant, on constate que seule une minorité d’entre elles y ont recours.

Le choc est tel que les personnes sont sidérées, et peuvent être sujettes à des pertes de mémoire. Entre honte et culpabilité, elles peuvent avoir toutes les raisons de ne pas vouloir porter plainte (manque de preuves, sentiment que tout est de sa faute…).

Le fait que l’agresseur soit averti de la plainte contre lui et connaisse l’identité du plaignant peut encore être un frein qui fait craindre des représailles, surtout lorsqu’il s’agit d’un proche.

Porter plainte

Déposer plainte est déjà une épreuve difficile, mais le traitement par les autorités puis par la justice est très long. Les personnes devront raconter plusieurs fois leur histoire, passer des entretiens médicaux et psychologiques : un parcours difficile.

Initialement créé pour « éclaircir certains points de la procédure », il permet maintenant aux hommes et aux femmes de témoigner, d’encourager chacun à porter plainte, en expliquant son propre cheminement et la façon dont cela s’est passé.

Témoigner

Porter plainte et témoigner sont des éléments plus qu’essentiels dans le processus de reconstruction de la victime. « Il faut donner à la victime violée la possibilité d’expulser d’elle un maximum de cette émotion pour qu’elle s’inscrive un peu moins dans le corps et l’esprit » affirment les psychologues.

Raconter son histoire

Pour briser le silence, le premier pas est souvent de raconter son histoire. Et c’est lorsqu’il est difficile d’en parler à des proches qu’Internet devient ce formidable moyen de communication que nous connaissons. De nombreux blogs et sites permettent aux personnes de livrer leur histoire de manière totalement anonyme.

Citons ainsi la rubrique HISTOIRE DE L’ANONYME de MONPSYCHOMAG, dans lequel témoignent des personnes ayant subi des agressions ou viols de la part d’un proche.

Témoigner, découvrir que l’on n’est pas seul peut par la suite permettre d’engager un pas supplémentaire en portant plainte contre l’agresseur.

« Tu veux sortir, tu veux vivre, tu veux être heureuse. (…) Pour ça, tu acceptes ton passé, tu apprends à vivre avec, tu te reconnais. Tu te reconstruis peu à peu… mais c’est long, c’est difficile… Le plus dur est de se pardonner soi-même, se pardonner de n’avoir rien fait, d’être resté dans le noir toutes ces années ».

Vous avez des questions sur comment briser le silence après un viol , et vous souhaitez en savoir plus ? Posez votre question sur notre section «Questions» . Vous pouvez également demander une consultation gratuite auprès de votre magazine africain de psychologie pour être accompagné dans ce sens. Et n’oubliez pas de commenter l’article pour expliquer votre point de vue sur le sujet, que vous viviez cette situation de près ou de loin.

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